Paul Verlaine – Mon Rêve Familier

MON RÊVE FAMILIER

Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime,
Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend.

Car elle me comprend, et mon coeur, transparent
Pour elle seule, hélas ! cesse d’être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.

Est-elle brune, blonde ou rousse ? – Je l’ignore.
Son nom ? Je me souviens qu’il est doux et sonore
Comme ceux des aimés que la Vie exila.

Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L’inflexion des voix chères qui se sont tues.

Wij vinden dit één van de aangrijpendste liefdessonnetten ooit. De beminde vrouw bestaat niet echt. Dat wil zeggen: ze bestaat niet in de wereld, maar wel in de oude, vertrouwde droom van de dichter. Tot overmaat van ramp komt haar stem “van verre […] in timbre zwemend naar stemmen van mijn dierbaren die zijn verstomd.” (vert. P. Verstegen) De verstomde stemmen van dierbaren, we horen ze nog in de stem van onze enige, ware liefde, die buiten onze dromen niet bestaat en nooit zal bestaan.

Die Grüne Fee

Im neunburgischen Val-de-Travers wirkte eine dämonische Macht.

Im mysteriösen Val-de-Travers (NE) lebte einst eine Fee, die man «Die grüne Fee» nannte. Aus einem Geheimtrunk hervorgegangen, hatte diese Fee die spezielle Gabe, Übel zu heilen und jene zu verzaubern, die sie tranken. Viele Künstler erlagen ihrem Zauber und schreiben der «Grünen Fee» eine seltsame, eine dämonische Macht zu. (Mysteriöse Schweiz ist eine nationale Reihe der SRG SSR idée suisse.)

www.swissinfo.ch